Oui, une mécanique est insouciante car elle n’a pas de conscience. Il n’empêche : la technologie est de plus en plus présente dans nos vies, on en sait des risques… Mais la mécanique continue. Ce tableau, peint à l’acrylique, est un kazitaki*. Il combine des éléments qui semblent neufs, d’autres plus vieux, voire rouillés. Comme une machine dont quelques pièces seulement auraient été changées. Je trouve visuellement intéressante l’opposition entre le neuf, brillant, presque argenté, et l’ancien, confus, inégal, dans les tons chauds de la rouille.
2018
60 x 60